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8.10.04

Balay por rent 

La crise du logement ne sévit pas qu’à Hull ou Montréal, elle est présente aussi à Iligan. Malheureusement les journaux ne renferment pas de petites annonces donc nous devons arpenter les rues des barangays et demander aux gens s’il n’aurait pas de balay por rent. L’équipe de VSO nous a guidé à travers le dédale de Iligan nous suggérant des secteurs sécuritaires et nous indiquant le secteur avec de mauvais éléments. Pas grand chose de disponible en comparaison avec le printemps dernier selon les autres volontaires. La demande est forte donc l’économie d’Iligan doit bien s’améliorer comme nous disait Gerry, un propriétaire avec qui nous avons discuté après qu’un voisin nous ait suggéré son nom.

Le choix est peu varié. La maison en rangée semble être très à la mode. De petits compounds de trois à quatre unités autour d’un jardin ou d’un stationnement se retrouvent un peu partout. Nous avons visité plusieurs de ces compounds. À chaque fois, nous étions reçu par les concierges qui nous invitaient à prendre un verre avec eux pour discuter des conditions. Sans oublier le petit en-cas car aux Philippines, toute occasion est bonne pour déguster un petit quelque chose.

Dans d’autre cas, un membre de la famille avait quitté pour l’étranger et la maison était libre. La maison peut se trouver à l’arrière de celles de la grand-mère et du père mais aussi dans de riches quartiers de la banlieue de Iligan que nous n’imaginions pas. Ainsi en discutant avec Mister Sanchez pour savoir s’il y avait des maisons libres dans son quartier, il nous a suggéré de visiter celle de son fils parti aux States. La maison un peu en retrait de la ville était une véritable villa de Beverly Hills. Trois étages en marbre, au premier il y avait une cuisine complète et une dirty kitchen ( pour le poisson et le durian), une salle à manger, trois chambres et un salon ouvrant sur une mezzanine. Au deuxième, une salle d’exercices avec cinq d’appareils, deux chambres et une chambres des maîtres avec un lit d’eau et une vraie salle de bains. Le dernier étage tout vitré incluait une salle de jeu avec table de pool, cinéma maison et minibar. Un maison digne d’un ambassadeur mais pas pour des volontaires de VSO (dont la politique est d’être low-key). La maison est à vendre. Pour votre information, le prix est négociable…

Mr Sanchez après avoir compris que notre allocation permettait de louer que la maison de la bonne, nous a suggéré de vivre avec lui et sa femme dans leur grande maison du barangay San Miguel. Bonne idée pour s’intégrer. En discutant autour d’un morceau de durian (Mr Sanchez a aussi un verger de durian et de bananes), on a finalement refusé poliment son offre car il n’y avait pas de place pour cuisiner.

(Note pour les gastronomes : le durian est un fruit asiatique de 2 à 3 kilos qui a une odeur infernale. Une expression filipina dit que « durian smells like hell but tastes like heaven ». Nous sommes d’accord avec la première partie mais pour la deuxième…)

Le résultat de note quête sera dévoilée bientôt.

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